Le pétrole grimpe avant l'Opep+, le gaz reprend sa baisse
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait 1,35% à 75,28 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet, gagnait 1,37% à 71,06 dollars.
Après des semaines de négociations houleuses, les États-Unis ont suspendu jeudi le plafond de leur dette par un vote du Congrès américain, "écartant ainsi la menace d'un défaut de paiement catastrophique", souligne Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.
De quoi doper l'appétit pour le risque des investisseurs, qui s'étaient éloignés du brut considéré comme un actif à risque, moins performant en période d'incertitude économique.
En parallèle, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) se réunissent physiquement à Vienne, siège de l'alliance, pour la deuxième fois depuis mars 2020, pour éventuellement ajuster leur niveau de production de brut.
Si les marchés s'attendent à ce que le groupe maintienne le statu quo lors de sa réunion de dimanche, le fait que le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. reste encore "bien en dessous des 80 dollars le baril garantit que des réductions de production plus importantes de la part de l'OPEP+ restent à l'ordre du jour", affirme M. Tan.
Les réductions volontaires de certains membres annoncées début avril à la surprise du marché avaient brièvement dopé les cours, qui avaient ensuite dévissé à mesure que les craintes de récession gagnaient du terrain.
Le même scénario est attendu: une nouvelle réduction de production pourrait faire "grimper en flèche" les prix, "tandis qu'une décision de statu quo laisserait le pétrole en perte de vitesse sous le poids des craintes liées à la demande", avance Han Tan.
"La fuite de gaz en Norvège, à laquelle les hausses précédentes (de prix) avaient été attribuées, a été réparée", notent les analystes d'Energi Danmark, relâchant la pression sur les cours.
Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel du continent européen.
La consommation mondiale de gaz a d'ailleurs connu une baisse historique de 1,6% en 2022, dans un contexte de guerre en Ukraine et de ruptures d'approvisionnement du gaz russe vers l'Europe, selon des données préliminaires de Cedigaz, l'association internationale pour l'information sur le gaz.
Depuis le début de l'année, le cours du gaz naturel européen a chuté de près de 70%, mais évoluait toujours à des niveaux plus élevés que les années précédentes. En 2020, le gaz fluctuait autour des 15 euros le MWh.
(c) AFP