Le pétrole poursuit sa hausse après le vote décisif du Congrès
Vendredi vers 07h35, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, valait 74,75 dollars, en hausse 0,65%. La veille au soir il avait atteint 74,28 dollars, à la faveur d'un bond de 2,31%. Les 159 litres de l'équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet, prenaient quant à eux 0,64% à 70,54 dollars, après avoir gagné pas loin de 3% jeudi soir à 70,10 dollars.
"Les prix du pétrole ont augmenté au début de la journée de jeudi, changeant la donne" par rapport aux séances du début de la semaine, durant lesquelles le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. ont dévissé d'environ 7%, a commenté Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades, interrogé par l'AFP. Selon l'expert, la hausse reflète "le retour de l'optimisme sur les marchés, suite à l'adoption par le Congrès de la loi sur le plafond de la dette américaine".
Les élus de la Chambre des représentants ont adopté mercredi à une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette. Le projet de loi doit désormais être adopté par le Sénat. Jusqu'ici le marché "escomptait dans les prix la possibilité d'un défaut de paiement. Maintenant que c'est peu probable, les courtiers reviennent sur le marché", a résumé Phil Flynn de Prices Futures Group.
Toutefois, comme le souligne Phil Flynn, la moyenne de la demande de brut mais aussi d'essence et de kérosène sur quatre semaines aux États-Unis --indicateur très suivi par les opérateurs--, est restée supérieure à celle de l'an dernier à la même époque. "L'offre est donc réellement étroite et la demande tient bon", ce qui est favorable au rebond des cours, a ajouté l'analyste de Price Futures Group.
Autre événement majeur pour les marchés pétroliers, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) se réunissent dimanche à Vienne, siège de l'alliance, pour un éventuel ajustement de leur niveau de production. Si les analystes penchent pour une approche attentiste avec un maintien du niveau actuel, la probabilité d'un resserrement augmente toutefois à mesure que les cours dévissent.
⤵ Prix du gaz en repli
Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, a rechuté jeudi à 23,10 euros le mégawattheure (MWh), un niveau inédit depuis près de deux ans. En l'espace d'une semaine, il a fléchi de 9,23% et de 38,44% sur un mois. En comparaison annuelle, la chute atteint même 72,48%.Les prix du gaz en Europe affichent une tendance au repli face à une offre de gaz naturel liquéfié (GNL) abondante, une réduction de la consommation, des conditions météorologiques clémentes, une production d'énergie renouvelable plus forte ainsi qu'une demande modérée en provenance d'Asie, selon les observateurs. De plus, l'économie du Vieux Continent affiche des signes de faiblesse, l'Allemagne étant tombée en récession au premier trimestre 2023, ce qui soulève des inquiétudes supplémentaires quant à une baisse potentielle de la demande de gaz naturel.
(c) AFP