Le pétrole baisse en attendant la validation d'un accord sur la dette américaine
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juillet, perdait 2,05% à 75,49 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, abandonnait 1,95% à 71,25 dollars.
"L'accueil de l'accord a été pour le moins mitigé. Le dollar est resté fort et le pétrole n'a pas réussi à se redresser de manière significative", poursuit l'analyste.
Une dure bataille s'annonce en effet désormais au Congrès américain qui va examiner l'accord, scellé durant le weekend, pour éviter aux États-Unis un défaut de paiement.
"Un éventuel défaut de paiement aurait des répercussions économiques catastrophiques tant au niveau national que mondial, ce qui aurait un impact négatif sur la demande de pétrole", précise M. Varga.
Si "un accord sur la dette est irrévocablement conclu et adopté", le pétrole pourrait se reprendre, ajoute-t-il.
En parallèle, "des messages confus des membres de l'OPEP+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, ndlr) au sujet des nouvelles réductions de production ont semé l'incertitude sur les marchés", relève Stephen Innes, de SPI AM.
🇷🇺 Le vice-Premier ministre russe chargé de l'Energie Alexander Novak a écarté tout recalibrage de la production de l'OPEP+ dans un entretien au journal russe Izvestia, contrastant avec les remarques du ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdulaziz bin Salman, qui a demandé aux spéculateurs de "faire attention" aux conséquences potentielles.
Ces déclarations interviennent à l'approche de la prochaine réunion ministérielle dimanche de l'OPEP+, dont l'Arabie saoudite est le leader de facto avec la Russie.
Les prix du gaz en Europe "continuent de baisser progressivement, car la conjoncture, caractérisée par une offre abondante et une faible consommation, continue de peser sur le marché", rappellent les analystes d'Energi Danmark.