L'ex-ministre de l'énergie Russe prévoit un prix du Brent supérieur à 80 dollars pour la fin de l'année
M. Novak souligne que l'objectif de la Russie n'est pas de faire grimper les prix du pétrole, mais plutôt d'équilibrer le marché.
En février, la Russie avait annoncé qu'elle réduirait sa production de pétrole brut de 500 000 barils par jour en raison des restrictions d'importation et des plafonds de prix imposés par l'Union européenne sur ses produits pétroliers. Ces mesures resteront en vigueur jusqu'à la fin de l'année 2023.
Interrogé par Izvestiya sur ses prévisions concernant les cours du pétrole d'ici la fin de l'année, M. Novak a donc déclaré qu'il s'attendait à ce que le prix soit légèrement supérieur à 80 dollars le baril. Il a exprimé l'espoir d'une augmentation de la demande pendant l'été et a souligné que les réductions de production actuelles chez de nombreux producteurs de pétrole contribueraient également à resserrer le marché.
M. Novak a tenu à rappeler que la Russie n'a pas pour objectif de faire grimper les prix du pétrole, mais plutôt d'assurer l'équilibre du marché dans l'intérêt des producteurs et des consommateurs. Ses propos reflètent la position officielle de l'alliance OPEP+, dont la Russie fait partie.
Au début du mois d'avril, plusieurs pays membres de l'OPEP+, y compris la Russie, ont pris le marché par surprise en annonçant qu'ils ne mettraient pas sur le marché 1,6 million de barils par jour supplémentaires pour le reste de l'année.
À l'approche de la réunion de l'OPEP+ prévue le 4 juin, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a récemment mis en garde les opérateurs contre la vente à découvert de contrats à terme sur le pétrole.