Le pétrole recule, l'inquiétude sur le plafond de la dette monte
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juillet, cédait 1,03%, à 77,55 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, perdait 1,20% à 73,45 dollars.
🇸🇦 Le ministre saoudien de l'Energie Abdelaziz ben Salmane a indiqué mercredi qu'il déconseillait de parier sur une baisse des prix du pétrole.
"Le marché est nerveux à l'idée de parier sur une baisse en amont de la réunion de l'OPEP+", l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés qui se réunira le 4 juin, et ces inquiétudes sont exacerbées par les commentaires du ministre, expliquent les analystes de ING.
L'alliance pourrait décider de limiter encore sa production alors que les prix restent en baisse sur l'année, notamment car la perspective d'une économie mondiale plus faible fait penser aux investisseurs que la demande d'or noir sera limitée.
🇺🇸 Les actifs à risque sont par ailleurs affectés par l'absence d'accord sur le plafond de la dette américaine, qui pourrait conduire les États-Unis à un défaut de paiement.
Etant donné que la baisse des prix du pétrole reste modérée par rapport aux cours des Bourses mondiales, par exemple, les fondamentaux du marché restent positifs et "la réaction une fois que ce débat politique sera réglé pourrait être très marquée", avec un envol des prix de l'or noir, projette Tamas Varga, analyste chez PVM.
"Un hiver moins chaud que prévu a fait diminuer la demande", rappellent les analystes de ANZ, et "les niveaux de réserves restent élevés".
Mais l'UE "importe 90% du gaz consommé", et "des pénuries restent possibles pour l'hiver 2023-24", préviennent-ils.