La reprise économique saccadée de la Chine pèse sur le brut
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juillet, perdait 0,70%, à 74,70 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juin, abandonnait 0,72%, à 70,60 dollars.
🇺🇸 Les États-Unis envisagent en effet d'acheter du pétrole sur le marché pour reconstituer leurs réserves stratégiques dès cet été, avait indiqué jeudi la secrétaire américaine à l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une audition parlementaire.
La hausse s'est toutefois essoufflée. La Chine a publié mardi des indicateurs économiques moins bons qu'attendus pour avril, sur fond de demande encore faible, signe d'une reprise saccadée depuis la levée en décembre des restrictions strictes contre le Covid.
Les ventes de détail, principal indicateur de la consommation des ménages, ont augmenté de 18,4% sur un an, un résultat inférieur aux prévisions des analystes. La production industrielle a aussi progressé en avril, mais également moins que les analystes ne le prévoyaient.
Ces données économiques chinoises inférieures aux prévisions obligent "les investisseurs pétroliers à revoir leurs prévisions concernant la demande future de pétrole de la part du premier importateur mondial de pétrole", avance M. Evangelista.
"Le principal argument en faveur d'une hausse des prix du pétrole provient de l'OPEP+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) et de la perspective d'une nouvelle réduction de la production" lors de leur prochaine réunion ministérielle début juin, indique Craig Erlam, d'Oanda.
Certains membres du groupe avaient annoncé des réductions volontaires de leur production début avril, faisant grimper les cours du brut, mais les prix ont depuis perdu du terrain avec les craintes croissantes de récession mondiale et de demande plus faible.
(c) AFP