Menu
A+ A A-

Le pétrole stable, le gaz poursuit son déclin avec la hausse des températures

cours du pétroleLondres: Le gaz naturel européen poursuivait lundi son déclin, lesté par la hausse des températures, laquelle affaiblit la demande. Le pétrole demeurait en parallèle stable, attendant la reprise des exportations de brut du Kurdistan irakien.
Vers 11h30, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait à 32,91 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir touché les 31,65 euros le MWh, un nouveau plus bas depuis près de deux ans.

"La demande diminue à mesure que le temps se réchauffe", expliquent les analystes d'Energi Danmark, qui s'attendent à "de nouvelles pertes dans les mois à venir".

Depuis le début de l'année, le gaz naturel européen a chuté de près de 57%, mais évolue toujours à des niveaux élevés comparé aux années précédentes.

En 2020, le gaz fluctuait autour des 15 euros le MWh.

"Une vague de chaleur en Europe ou en Asie pourrait augmenter la demande de gaz pour (la climatisation) et modifier l'évolution", mettent-ils cependant en garde.

Le marché réagissait peu lundi à un article du FT dimanche affirmant que les pays du G7 et de l'Union européenne vont interdire les importations de gaz via les gazoducs russe, citant des sources impliquées dans les négociations actuelles.

La Russie avait déjà interrompu l'approvisionnement en 2022, propulsant le prix du gaz naturel européen à des niveaux extrêmes, proche de son record historique de 345 euros le MWh atteint peu après le début de l'invasion russe.

⤵ Blocage désormais symbolique

Si les informations du FT s'avéraient exactes, ce serait "la première fois que le commerce du gaz par gazoduc est bloqué par les puissances occidentales depuis l'invasion de l'Ukraine", notent les analystes de DNB, qui soulignent cependant qu'il s'agirait là d'une mesure "hautement symbolique". Avant le début de la guerre en Ukraine, la Russie fournissait environ 40% des importations de gaz européennes, contre moins de 10% actuellement selon les estimations de DNB.

"S'il est peu probable que ces mesures aient des effets immédiats sur les flux de gaz, elles soulignent la détermination profonde de Bruxelles à s'affranchir rapidement, mais douloureusement, de décennies de dépendance à l'égard de l'énergie russe", expliquent les analystes.

Le pétrole restait quant à lui stable lundi, les investisseurs attendant les estimations de la demande de l'AIE (Agence internationale de l'énergie) et une potentielle reprise des exportations de brut du Kurdistan.

Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juillet, prenait 0,24%, à 74,35 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juin, gagnait 0,34%, à 70,28 dollars.

L'Irak attend encore un "accord final" avec la Turquie avant de pouvoir reprendre les exportations de pétrole du Kurdistan, interrompues depuis plus d'un mois, a annoncé lundi le gouvernement de la région autonome.

Le gouvernement fédéral Irakien avait annoncé une reprise des exportations dès le 13 mai, mais les autorités du Kurdistan autonome, dans le nord de l'Irak, ont ensuite tempéré cet optimisme.



⤵ Prévisions maintenues

Côté consommation, malgré "l'alarmisme qui règne", Stephen Brennock, analyste de PVM Energy note que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale.

Les investisseurs attendent désormais les prévisions actualisées de la demande de l'AIE, qui seront publiées mardi. M. Brennock rappelle que "la situation de la demande à court terme reste positive", avec l'approche des mois d'été marqués par une forte demande saisonnière de carburant.

(c) AFP

Commenter Le pétrole stable, le gaz poursuit son déclin avec la hausse des températures



    Communauté prix du baril


    Les dernières actualités des prix du pétrole

    vendredi 26 juillet 2024 à 21:24

    Le pétrole s'affaisse, manque de visibilité sur la demande

    Cours de clôture: Les cours du pétrole ont fléchi, vendredi, affaiblis par le manque de certitudes du marché quant à la conjoncture...

    vendredi 26 juillet 2024 à 12:10

    Le pétrole flanche, la demande chinoise inquiète

    Londres: Les cours du pétrole baissaient à nouveau vendredi à cause de signes de faiblesses sur la demande chinoise, en l'absence de...

    jeudi 25 juillet 2024 à 21:28

    Pétrole: le Brent frôle 80 dollars avant de rebondir, aidé p…

    Cours de clôture: Les cours du pétrole ont fléchi, jeudi, avant de rebondir, grâce à une réaction technique mais aussi aux chiffres...

    jeudi 25 juillet 2024 à 11:40

    Le pétrole recule, la Chine éclipse la baisse des stocks amé…

    Londres: Les prix du pétrole évoluaient à la baisse jeudi, le contexte économique morose en Chine continuant de peser sur le marché...

    jeudi 25 juillet 2024 à 09:15

    Totalenergies: recul inattendu du bénéfice net au 2e trimest…

    Paris: Le géant pétrolier Totalenergies a enregistré un bénéfice en baisse de 7% sur un an au deuxième trimestre, à 3,8 milliards...

    mercredi 24 juillet 2024 à 21:32

    Le pétrole rebondit, poussé par les incendies au Canada et l…

    Cours de clôture: Les cours du pétrole ont rebondi, mercredi, après quatre séances consécutives de repli, grâce à des achats d'opportunité, une...

    mercredi 24 juillet 2024 à 17:50

    USA: les stocks de pétrole brut en baisse de 3,7 millions de…

    NYC / Stocks aux USA: Les stocks commerciaux de pétrole brut ont de nouveau baissé sensiblement aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés...

    mercredi 24 juillet 2024 à 11:40

    Le pétrole se reprend avec de premières données sur les stoc…

    Londres: Les prix du brut se relèvent mercredi, poussés par les premiers chiffres hebdomadaires sur les stocks américains de brut faisant état...

    mardi 23 juillet 2024 à 21:30

    Le pétrole au plus bas depuis mi-juin, la conjoncture dégrad…

    Cours de clôture: Les cours du pétrole ont encore reculé mardi, au plus bas depuis un mois et demi, les opérateurs redoutant...

    Toute l'actualité du baril et des cours du pétrole

    Les analyses des Prix du pétrole les plus récentes

    📊 Pourquoi le baril devrait rester cher pour des années

    Le jeudi 24 novembre 2022

    La semaine dernière, le prix du gaz pour livraison immédiate est descendu dans le négatif pendant quelques minutes… Le gaz arrive en quantité inédite par mer. En raison du manque de capacité des infrastructures, et les soucis dans l'industrie, le gaz ne trouve pas du tout d’acheteur en ce moment. Mais le pétrole offre un marché différent. Il a besoin de moins d’infrastructures que le gaz (plus dur à transporter et à décharger). Pour cette raison, le pétrole n’a pas connu les fluctuations du même niveau que celles du gaz cette...

    Lire la suite

    🔥 Proche-Orient : choc pétrolier possible si la situation venait à se dégrader

    Le mardi 24 octobre 2023

    Paris: Un nouveau choc pétrolier pourrait se produire en cas de dégradation de la situation au Proche-Orient, d'où proviennent un tiers des exportations mondiales d'or noir, a souligné mardi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol.

    Lire la suite

    Le pétrole se replie avant le week-end devant un dollar fort

    Le vendredi 21 juin 2024

    Cours de clôture: Les cours du pétrole se sont repliés vendredi, refroidis par un dollar fort et un affaiblissement de l'activité en zone euro, après de forts gains au cours de la semaine alors que les investisseurs surveillent le risque géopolitique au Moyen-Orient.

    Lire la suite