Le pétrole fléchit, la demande chinoise dans le viseur
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juillet, perdait 0,99%, à 76,33 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en juin, abandonnait 0,94%, à 72,47 dollars.
🇨🇳 Les "perspectives économiques incertaines" de la Chine pèsent sur le brut, a noté Tamas Varga, de PVM Energy.
Les exportations chinoises se sont tassées en avril, tandis que les importations ont poursuivi leur repli, pénalisées par une reprise fragile de la deuxième économie mondiale et une demande mondiale atone, selon des chiffres officiels publiés mardi.
Ces indicateurs économiques sont "des signaux d'alarme" pour le marché, même si la demande en brut de la Chine semble avoir repris, allant jusqu'à atteindre des chiffres records en mars, souligne M. Varga.
🇷🇺 Du côté de l'offre par ailleurs, "on craint de plus en plus que la production et les exportations de pétrole russe aient été terriblement sous-estimées", relève-t-il.
🇺🇸 Les prix pétroliers avaient notamment été soutenus vendredi par "l'excellent rapport sur l'emploi aux États-Unis", affirment les analystes d'Energi Danmark.
Ce rapport "semble avoir suscité l'espoir que le monde ne se dirige pas, après tout, vers une nouvelle récession", et donc une destruction de la demande de brut, poursuivent-ils.
Jusque-là, la seconde moitié du mois d'avril et les premiers jours du mois de mai avaient été dominés par de fortes pertes pour les cours du pétrole en raison des craintes de récession.
(c) AFP