Le pétrole baisse, la demande américaine inquiète et éclipse la croissance chinoise
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin glissait de 1,95%, à 83,12 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en mai, abandonnait 1,99%, à 79,25 dollars.
Le marché mise de plus en plus sur une nouvelle hausse des taux directeurs pour lutter contre une inflation têtue, après des commentaires des présidents des antennes d'Atlanta et de Saint-Louis de la banque centrale américaine (Fed).
De quoi "exacerber les craintes qu'un nouveau resserrement de la politique monétaire ne conduise à une récession qui affecterait la demande" de brut dans le premier pays consommateur de pétrole au monde, relève Stephen Brennock, analyste de PVM Energy.
Ces perspectives mitigées pour l'économie américaine ont éclipsé des chiffres encourageants sur la croissance chinoise.
🇨🇳 Débarrassée des restrictions sanitaires, la Chine a, en effet, enregistré au premier trimestre une nette accélération de son produit intérieur brut (PIB), selon des chiffres publiés mardi, ce qui augure d'une demande de pétrole qui devrait se renforcer chez le premier importateur de brut au monde.
🛢️ Le marché attend également la publication de l'état des stocks commerciaux américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine achevée le 14 avril.
La fédération des professionnels du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient diminué de 2,7 millions de barils la semaine dernière, et ceux d'essence d'un million de barils. Les données de l'API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l'EIA.Les analystes tablent pour leur part sur une baisse de 250.000 barils des réserves commerciales de brut, et de 1,25 million de barils d'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP