🛢️ USA : légère hausse inattendue des stocks hebdomadaires de pétrole brut
Lors de la semaine achevée le 7 avril, les stocks commerciaux américains ont augmenté de 0,6 million de barils, alors que les analystes misaient sur une réduction médiane de 1,05 million de barils, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Cette hausse modérée fait suite à deux semaines de réduction massive des stocks de brut américains.
Autres facteurs, les importations de brut ont reculé de 951.000 barils par jour (b/j), tandis que les exportations ont fondu de plus de 2 millions b/j. En outre, la demande de produits pétroliers s'est un peu réduite à 19,05 millions b/j, contre 20,6 millions la semaine d'avant.
La production américaine de brut est restée quasiment stable à 12,3 millions b/j, contre 12,2 millions.
Les réserves d'essence ont décru de 0,3 million de barils, alors que les analystes s'attendaient à une réduction plus forte de 1,9 million. Celles de produits distillés (fioul, diesel) ont diminué de 0,6 million, contre 0,2 million attendu.
A 15H00 GMT, les cours du pétrole prenaient de l'élan, davantage à cause du ralentissement de l'inflation américaine, qui faisait baisser le dollar.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 1,75% à 87,08 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en mai, gagnait 1,58% à 82,82 dollars.
L'indice CPI des prix à la consommation aux États-Unis a ralenti à 5% en mars sur un an, contre 6% en février sur un an.
Ce tassement de l'inflation provient surtout d'une baisse des coûts de l'énergie, mesurée avant les répercussions de l'annonce d'une réduction de la production de l'OPEP+ qui a redonné un coup de pouce aux cours.
(c) AFP