Les baisses de production de pétrole sont "dans l'intérêt" du marché (Kremlin)
"Il est dans l'intérêt de l'énergie mondiale de maintenir les prix mondiaux du pétrole au bon niveau", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"La prévisibilité du marché mondial du pétrole est un élément clé pour assurer la sécurité énergétique", avait-il déclaré, cité dans un communiqué.
L'annonce de la Russie est intervenue en parallèle à celles de l'Arabie saoudite, de l'Irak, des Emirats arabes unis, d'Oman, du Koweït, de l'Algérie et du Kazakhstan.
L'Arabie saoudite va réduire sa production de 500'000 bpj, l'Irak de 211'000 bpj, les Emirats de 144'000 bpj, le Koweït de 128'000 bpj, le Kazakhstan de 78'000 bpj, l'Algérie de 48'000 bpj et Oman de 40'000 bpj.
Ces baisses, qui auront toutes lieu à partir de mai jusqu'à fin 2023, ont fait bondir les prix du pétrole lundi matin, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord s'approchant des 84 dollars et celui de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) des 80 dollars vers 10H30 GMT.
Une bonne nouvelle pour les finances russes dont les dépenses fédérales ont fortement augmenté ces derniers mois, poussées par l'offensive militaire en Ukraine, et alors même que les revenus pétroliers de Moscou ont plongé sous l'effet des sanctions de 42% sur un an en février, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
(c) AFP