Le pétrole dégringole à nouveau, le secteur bancaire toujours dans la tourmente
Vers 16H20 GMT (17H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai abandonnait 2,13%, à 73,11 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en avril, perdait 1,95%, à 67,02 dollars.
Les deux références mondiales du brut ont dégringolé d'environ 12% depuis la clôture vendredi dernier, touchant de nouveaux plus bas depuis décembre 2021, à 71,40 dollars le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et 65,17 dollars celui de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
Cette nouvelle baisse des prix laisse entendre que "les investisseurs ne sont pas convaincus que le pire est derrière nous, (...) en particulier à l'approche d'un week-end où tout peut arriver, comme nous l'avons vu il y a une semaine", poursuit-il.
Vendredi dernier en effet, la Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée par les autorités américaines, la plus grande faillite bancaire aux États-Unis depuis la crise financière de 2008, faisant souffler un vent de panique sur les marchés.
Plusieurs banques régionales américaines restent sous pression, comme First Republic, de même que le géant Credit Suisse.
Les cours du brut avaient pourtant débuté la séance européenne en hausse, le marché rassuré par la décision de onze grandes banques américaines de venir ensemble à la rescousse de First Republic et éviter ainsi qu'elle ne devienne le prochain domino à tomber après trois faillites d'affilée.
Mais le soupir de soulagement n'a été que de courte durée, First Republic se trouvant de nouveau aux abois.
"Les turbulences bancaires ne sont pas près de disparaître", comme "les craintes que le cycle de hausse des taux d'intérêt de la Fed (Réserve fédérale américaine, ndlr)commence à affaiblir l'économie", affirme Edward Moya, également analyste pour Oanda.
Le marché attend la décision de politique monétaire de la banque centrale américaine la semaine prochaine et table sur un nouveau tour de vis, même si la crise bancaire actuelle et les craintes de récession pourraient inciter les gouverneurs à la prudence.
(c) AFP