Le pétrole stable avant l'emploi et les stocks américains, le gaz remonte
Vers 10H15 GMT (11H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai prenait 0,07%, à 83,35 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, pour livraison en avril, cédait 0,12%, à 77,49 dollars.
La veille, les commentaires de Jerome Powell, le patron de la banque centrale américaine (Fed) suggérant une nouvelle accélération du rythme des hausses de taux, avaient largement pesé sur les prix du brut.
Une politique monétaire plus stricte pourrait peser sur la première économie mondiale en renchérissant le coût du crédit pour les ménages et les entreprises, et pesant sur l'activité et la consommation d'or noir.
🛢️ Le marché attend aussi la publication hebdomadaire de l'état des stocks américains par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine achevée le 3 mars.
Après être tombé lundi à un nouveau plus bas depuis près de 18 mois à 41,39 euros, le marché européen du gaz a connu "un modeste ajustement à la hausse ces deux derniers jours", expliquent les analystes d'Energi Danmark.
Les prix sont en petite remontée en raison "de signes indiquant que la vague de froid sur le continent durera un peu plus longtemps que prévu", poursuivent-ils, ce qui devrait soutenir la demande de gaz pour le chauffage.
Mardi, le New York Times a affirmé sur la base d'informations consultées par le renseignement américain, qu'un "groupe pro-ukrainien" serait à l'origine du sabotage l'année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, mais sans implication du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Kiev a démenti mercredi toute implication. "Cela ne vient pas de notre action", a affirmé mercredi le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov.
Fin septembre, quatre énormes fuites de gaz précédées d'explosions sous-marines avaient été détectées sur les gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne, toutes dans les eaux internationales.
Les gazoducs Nord Stream ont été au coeur de tensions géopolitiques en 2022. Fin août, le prix du gaz naturel européen avait été propulsé à des niveaux extrêmes par les perspectives d'une interruption des livraisons en provenance de Russie en représailles présumées contre les sanctions occidentales. Il avait alors frôlé son record historique.
Depuis ce pic, le TTF a dégringolé de plus de 86%, le Vieux Continent profitant d'un hiver globalement plus chaud que la normale et de niveaux de stocks plus élevés.