Le pétrole monte, poussé par les signes de reprise chinoise
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 1,01% à 83,28 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, montait de 1,26% à 76,69 dollars.
Les investisseurs attendent la publication de l'indicateur de l'activité économique PMI en Chine mercredi, qui devrait donner un signe concret de reprise du pays, après d'autres indices allant déjà dans le sens d'une demande chinoise plus ferme.
La Chine "a considérablement augmenté ses quotas d'importation de pétrole brut" pour que "les raffineries puissent reconstituer suffisamment leurs stocks en vue du boom attendu de la demande", souligne Carsten Fritsh, analyste chez Commerzbank.
"Les exportations chinoises d'essence sont tombées à leur plus bas niveau depuis huit ans en février, ce qui laisse penser que la demande intérieure d'essence reprend", poursuit-il.
Début février, le groupe pétrolier saoudien Saudi Aramco avait aussi décidé d'augmenter les prix de vente officiels des expéditions de pétrole vers l'Asie en mars pour la première fois en six mois.
Carsten Fritsch mentionne également une "normalisation" des voyages aériens, qui devrait par ailleurs "être le principal moteur de la demande mondiale de pétrole cette année".
La Chine, premier importateur et le deuxième consommateur de brut au monde, avait abandonné début décembre les derniers vestiges de sa très stricte stratégie sanitaire pour lutter contre le Covid-19.
(c) AFP