Le pétrole affecté par les craintes d'économie mondiale ralentie, le gaz sous les 50 euros
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril abandonnait 1,34% à 81,94 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 1,52% à 75,20 dollars.
Les indicateurs de l'activité économique PMI aux États-Unis se sont montrés plus résilients qu'attendus, ce qui pourrait pousser la Réserve fédérale américaine (Fed) à augmenter ses taux directeurs plus que prévu.
Or, une nouvelle hausse des taux pèserait sur "les perspectives de croissance des États-Unis et, dans une certaine mesure, celles du reste du monde", poursuit M. Evangelista.
Le marché attend la publication des minutes de la Fed mercredi,qui pourraient confirmer les craintes d'une politique monétaire à venir plus stricte, "un scénario qui pourrait voir les prix du pétrole souffrir davantage, les marchés intégrant la baisse de la demande future", affirme-t-il.
Le TTF a dévissé de plus de 85% depuis son dernier pic en août, et d'environ 35% depuis le début de l'année.
Les inquiétudes autour d'un manque de gaz en Europe pour l'hiver en raison des baisses d'approvisionnement venant de Russie se sont largement dissipées.
"En effet, la fin de l'hiver n'est plus qu'à quelques semaines et les installations de stockage de gaz en Europe sont encore remplies à 64%", explique Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, contre un peu moins de 40% et 30% les deux dernières années à la mi-février.
S'il reste toujours possible que le mois de mars soit exceptionnellement froid et que les particuliers continuent de chauffer leurs habitations jusqu'en avril, il reste "fort probable que la phase de remplissage de l'hiver prochain commence au niveau confortable de plus de 50%", poursuit l'analyste.
Les prix pourraient toutefois remonter l'hiver prochain, la situation actuelle étant principalement le résultat d'un hiver exceptionnellement doux en Europe, mais aussi d'une demande de gaz naturel liquéfié en Chine plus faible "pour la première fois en 40 ans" en raison de la faiblesse de son économie, fait valoir M. Fritsch.