Le pétrole hésite, entre espoirs sur la Chine et inquiétudes pour l'économie mondiale
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril, abandonnait 0,21% à 83,89 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, montait de 0,93% à 77,05 dollars.
"Mais en même temps, le sentiment se refroidit sur l'économie mondiale, car les taux d'intérêt devraient être un peu plus élevés que prévu", poursuit l'analyste.
La Chine, premier importateur mondial de brut, a abandonné le zéro-Covid depuis décembre, une très stricte politique sanitaire qui étouffait son économie.
Mais depuis la réouverture, le pays est en proie à de forts taux de contamination au Covid-19.
Et si "les attentes générales d'une augmentation des importations chinoises de pétrole brut cette année" exercent une pression à la hausse sur les prix depuis plusieurs mois, "il n'y a pas eu de nouvelles fraîches pertinentes" pour le moment, rappelle Tamas Varga, de PVM Energy.
Les investisseurs attendent toujours des signes concrets de la reprise de la consommation de brut.
Le marché du pétrole s'inquiète aussi de l'état de l'économie mondiale, directement liée au risque géopolitique et à la crise ukrainienne.
"La nouvelle source d'imprévisibilité s'est incarnée dans les craintes relatives à l'inflation", explique M. Varga, rappelant que la majorité des grandes banques centrales dans le monde continuent de relever leurs taux directeurs pour tenter de freiner la hausse galopante des prix à la consommation.
Selon l'analyste, il semble cependant de plus en plus plausible que l'économie mondiale évite la récession, ce qui devrait améliorer les perspectives globales de la demande.
(c) AFP