Le pétrole en petite hausse, la demande américaine et chinoise incertaine
Vers 10H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 0,42% à 85,45 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mars, gagnait 0,38% à 78,77 dollars.
"La Chine a importé 11 millions de barils par jour en janvier", explique-t-il, "et en février, nous devrions assister à une légère baisse, car les raffineries d'Etat commenceront à effectuer des travaux de maintenance entre fin mars et mai".
Depuis l'abandon des derniers vestiges de sa très stricte politique sanitaire du zéro-Covid, la réouverture de la Chine suscite des espoirs chez les investisseurs, qui attendent une reprise de la demande dans le pays, premier importateur de brut au monde.
Mais cette reprise reste "mouvementée", souligne M. Innes, entre une nouvelle vague de contamination au Covid-19 à laquelle le pays doit faire face, et un manque de signes concrets de reprise de la demande, érodant les espoirs des investisseurs.
Les perspectives de la demande chinoise restent cependant positives et continuent de pousser les prix du brut à la hausse, à mesure que le pays combat l'épidémie de Covid-19, et que son activité industrielle et les voyages reprennent.
🇺🇸 La demande de pétrole aux États-Unis, premier pays consommateur de brut, est également scrutée.
Il s'agit d'"un problème majeur", rappelle James Harte, de TickMill Group. "Les données récentes de l'industrie ont montré que la baisse de la demande aux États-Unis est une tendance qui se renforce", explique-t-il.
Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a fait état d'une augmentation des réserves commerciales de pétrole brut de 2,4 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis.
Et la production américaine de pétrole brut "a encore augmenté la semaine dernière, revenant à ses niveaux les plus élevés depuis le début de 2020, ce qui a un effet modérateur sur les prix", poursuit M. Harte.
Les températures devant rester supérieures à la moyenne au cours des deux prochaines semaines, les analystes d'Energi Danmark estiment qu'il est désormais "peu probable" que nous assistions "à des prélèvements importants dans les stocks de gaz".
"L'Europe sortira de l'hiver dans une situation très solide pour le reste de l'année 2023", poursuivent-ils.