Le pétrole termine en hausse après la croissance américaine
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a pris 1,56% à 87,47 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, est monté aussi de 1,07% à 81,01 dollars.
"Les chiffres du PIB n'étaient pas mauvais, l'économie croît et c'est une bonne chose", a réagi Bill O'Grady de Confluence Investment.
"Dans l'ensemble, les fondamentaux du marché du brut sont bons: le dollar faiblit, la Chine va être de retour, les ventes de réserves stratégiques s'arrêtent et, même si les États-Unis s'acheminent vers une récession, c'est la récession la plus annoncée de ma carrière: le marché l'a anticipée", a-t-il encore affirmé.
Les cours de l'or noir étant libellés en dollars, une dépréciation de la devise américaine encourage les achats de pétrole.
🇨🇳 Côté Chine, "les investisseurs attendent un indice confirmant que l'économie chinoise retrouve sa dynamique d'avant la pandémie", a expliqué Stephen Innes, analyste chez SPI.
La réouverture de l'économie chinoise reste ralentie par la gravité persistante de la situation épidémique dans le pays. Les analystes prévoient toutefois à moyen terme une normalisation de la demande de brut en Chine, premier pays importateur de brut au monde.
"C'est le temps doux. On n'a pas vraiment eu d'hiver", a commenté Bill Grady, basé au coeur des États-Unis dans le Missouri.
Quant à l'Europe, avec les difficultés d'approvisionnement liées aux sanctions et à la guerre en Ukraine, "la seule chose dont ils avaient besoin était un hiver doux et ils l'ont eu", a également affirmé l'analyste.
"Selon l'adage en vogue sur le marché du gaz naturel, lorsqu'on a atteint la troisième semaine de janvier, l'hiver est quasiment fini. Car on sait en général si on dispose d'assez de stocks et, si c'est le cas, même si le temps tourne au froid, on est fournis", a-t-il expliqué.