Le pétrole stagne, interrogations autour de la demande chinoise
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars perdait 0,02% à 88,17 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison le même mois, montait quant à lui de 0,02% à 81,64 dollars.
Une reprise de la demande mondiale de brut est en effet attendue par les investisseurs, la Chine, premier pays importateur de brut au monde, ayant abandonné les derniers vestiges de sa très stricte politique sanitaire du zéro-Covid.
Mais pour l'instant, "l'écart entre la mobilité actuelle et celle d'avant la pandémie est relativement important", affirme Stephen Innes, analyste chez SPI. D'autant que le pays fait toujours face à une nouvelle vague de contaminations au Covid-19 après le retrait des mesures sanitaires.
Cet écart devrait se réduire à mesure que les tendances économiques en Chine évolueront favorablement, explique M. Innes.
Le marché reste également attentif à l'offre de pétrole, avec l'entrée en vigueur imminente de l'embargo européen sur les livraisons de produits raffinés en provenance de Russie, et d'un prix plafond sur ces produits par les pays du G7, en complément de celui imposé sur le brut. De quoi mettre encore davantage le marché sous pression.
Si l'hypothèse qu'une partie de la production russe diminuera suite aux sanctions occidentales fait consensus chez les analystes, le débat reste de savoir dans quelle mesure.
"Et, bien sûr, on ne peut jamais exclure totalement une réponse géopolitique russe", poursuit M. Innes.
(c) AFP