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Le pétrole poursuit sa hausse et le gaz son repli

cours du petroleZurich: Au plus haut depuis début décembre, les prix du pétrole poursuivaient leur progression vendredi, en bonne voie pour achever une 2e semaine consécutive de hausse. La réouverture de la Chine, après la levée de la politique de Pékin dite du zéro Covid, tout comme le renforcement des sanctions sur les flux russes continuaient de soutenir les cours. Le gaz lui continuait de se replier.
Peu après 08h00 vendredi, le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars s'échangeait à 86,28 dollars, en hausse de 0,14%, après avoir progressé de 1,38%, à 86,16 dollars la veille au soir, soit son plus haut niveau en clôture depuis début décembre. Quant aux 159 litres de l'équivalent américain West Texas Intermediate (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), avec échéance en février, ils se négociaient à 81,00 dollars, après avoir gagné 1,06%, à 80,33 dollars jeudi en soirée.

La perspective d'un redémarrage de la demande chinoise - l'Empire du Milieu représentant le 1er importateur de brut - semble faire oublier aux investisseurs l'accumulation des stocks américains, alors que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que la consommation mondiale atteindra probablement une moyenne journalière record cette année. En parallèle, le plafonnement des prix imposées à la Russie pourrait quant à lui entamer l'offre.

La banque d'affaires Goldman Sachs a affirmé qu'une croissance solide de la demande pourrait faire passer les prix du pétrole au-dessus de 100 dollars en 2023, tandis que JPMorgan Chase a émis des perspectives plus prudentes. Des données économiques décevantes aux États-Unis et l'engagement des banques centrales à resserrer leur politique alimentent les craintes de récession et incitent les investisseurs à éviter les actifs risqués.

⤵ L'OPEP en confiance

Dans un entretien à l'agence de presse chinoise Xinhua, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haitham Al-Ghais, a indiqué que le cartel était "très confiant dans l'économie chinoise". "La Chine va se remettre", a-t-il souligné. "Nos prévisions initiales pour cette année montrent qu'il y a de l'espoir" quant au niveau de la demande, "en particulier avec la réouverture de la Chine", a ajouté le responsable, en marge du Forum économique (WEF) de Davos.

Mercredi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) avait révisé en hausse son estimation de demande moyenne pour 2023, à 101,7 millions de barils par jour, contre 101,6 précédemment, un niveau record. L'AIE a attribué la moitié de la progression attendue par rapport à l'an dernier à la Chine.

"L'AIE s'attend à ce que la demande soit modérée sur les trois premiers mois" de l'année, a cependant nuancé Robert Yawger, de Mizhuo. "Il pourrait y avoir un renforcement, mais ce ne sera pas avant avril, au mieux." Malgré ces réserves, les intervenants poussent le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et le BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. au-delà des 80 et 85 dollars respectivement, passant outre le nouveau bond surprise des stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis.

Ces réserves ont grimpé de 8,4 millions de barils la semaine dernière, après avoir déjà gonflé de 19 millions de barils sur la période précédente. Elles n'ont plus été aussi garnies depuis juin 2021. Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, explique la hausse du fait des perturbations dont a souffert l'industrie pétrolière après le passage de la tempère hivernale Elliott, qui a balayé, fin décembre, une grande partie du territoire américain.


⤵ TTF en baisse

"Les raffineurs ont toujours des problèmes liés à la vague de froid", a expliqué l'analyste. Depuis plusieurs semaines, les acteurs du marché accueillent avec circonspection les chiffres distordus du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). "Je ne comprends pas comment ils ont pu se retrouver avec une hausse de 8 millions de barils" avec un taux d'utilisation des raffineries en progression, un bond des exportations et de la demande intérieure, a lancé M. Yawger. "Les chiffres ne coïncident pas."

Quant aux prix du gaz, ils continuaient de se tasser, le Title Transfer Facility (TTF) néerlandais, contrat à terme de référence sur la Bourse de l'énergie d'Amsterdam cédant 1,61% à 60,72 euros le mégawattheure (MWh). En dépit d'une progression par rapport au plus bas depuis septembre 2021 de 51,40 euros le MWh atteint mercredi, le TTF affichait vendredi matin un repli hebdomadaire de 9,1% et de 42,55% sur un mois. En l'espace d'un an, il a fléchi de 19,26%.

(c) AFP

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