Le pétrole progresse encore, tiré par un regain d'appétit de la Chine
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mars, a gagné 0,59%, pour clôturer à 80,10 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, avec échéance en février, a lui pris 0,65%, à 75,12 dollars.
Outre les raffineurs indépendants figurant déjà sur la liste, un nouveau venu, Shenghong Petrochemical, a été ajouté, avec un quota quasiment double de celui des opérateurs qui ont été écartés, ce qui devrait contribuer à la hausse des volumes importés.
L'accélération des cours intervient après que le marché a testé, pour la seconde fois en un mois, le seuil symbolique des 70 dollars le baril pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., la semaine dernière, et trouvé du soutien une fois proche de ce plancher, a relevé Stephen Schork, analyste et auteur du Schork Report.
"Donc il y a probablement des traders à la hausse qui essayent de capitaliser sur les nouvelles venues de Chine, ce qui donne de la vigueur au marché", a expliqué l'analyste.
Parallèlement à la hausse des quotas, la Chine a levé dimanche, l'obligation de quarantaine pour les voyageurs en provenance de l'étranger et mis ainsi fin à quasiment trois années d'isolement pour lutter contre le coronavirus.
Pour autant, estime Daniel Ghali, de TD Securities, "à court terme, la montée des cas (de Covid-19 en Chine) est un élément qui compense" l'effet de la réouverture et la levée des restrictions sanitaires sur le prix de l'or noir.
Dimanche, Jiao Yahui, l'une des responsables de la Commission nationale de santé (NHC) chinoise, a indiqué que la vague de contamination montrait des signes d'accalmie, mais que les autorités s'attendaient à un rebond avec les déplacements des fêtes du Nouvel An chinois, du 22 janvier au 5 février.
Autre facteur bridant l'élévation des prix, la décision du gouvernement américain de rejeter toutes les propositions initiales soumises dans le cadre de son appel d'offres pour reconstituer les réserves stratégiques (SPR), selon une déclaration faite à l'AFP par le ministère américain de l'Energie (DOE).
Ce premier appel d'offres, lancé mi-décembre, porte sur trois millions de barils et intervient après une séquence de 16 mois qui a vu les États-Unis ponctionner quelque 248 millions de barils dans les SPR, soit 40% du total.
Les autorités américaines "ont passé leur tour, en pensant vraisemblablement que les prix allaient encore baisser" et que racheter du pétrole plus tard serait alors meilleur marché.
(c) AFP