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La météo masque l’impact de l’Ukraine

PétroleLa température a grimpé depuis 2 semaines. En résultat, les prix du courant et du gaz ont chuté.
Selon l’Epex, le prix du courant en France a atteint 481 euros le MWh le 13 décembre. Depuis, il rechute, jusqu’à moins de 3 euros le 31 décembre.
À certains moments de la nuit du Nouvel An, quand des températures douces ont rencontré un pic de production via l’éolien en Europe du Nord, le prix de l’électricité a chuté à moins de 0 euro...

Vous noterez qu’à cette date de l’année dernière, le courant coûtait juste 48 euros. Il a par la suite flambé jusqu’à 712 euros durant l’été.

Puis, pendant la vague de froid du début du mois dernier, le courant a atteint plus de 500 euros le MWh.

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Le marché de l’électricité passe d’un extrême à l’autre et continue de créer des incertitudes.

Les acheteurs sur le marché du gros arrêtent les opérations en raison des surcoûts. Mais ne peuvent pas remettre les choses en marche d’un instant à l’autre. L’activité continue sa baisse.

L’indice de la production industrielle allemande indique une nouvelle contraction de l’activité en décembre. L’indice ne quitte pas la zone de contraction de l’activité depuis juillet.

Selon FXStreet, l’Allemagne va publier ses chiffres de l’indice des prix ce vendredi. La plupart des analystes attendent une modération de l’inflation, sur le dos d’une baisse du prix du courant et des énergies.


Le prix des économies


Les économies d’énergie proviennent des fermetures d’usines, en Allemagne comme en France.

▶️ BFM :
La maison-mère de William Saurin, Cofigeo, est le premier groupe de l'industrie agroalimentaire en France à prendre cette décision [de fermer temporairement une usine]. Ce lundi, il a mis à l'arrêt la quasi-totalité de ses lignes de production, pour "plus ou moins un mois", selon nos informations, pour limiter les coûts.

Avant lui, le fabricant de verres Duralex, le spécialiste des arts de la table Arc international, le sidérurgiste Arcelor Mittal, à Fos-sur-Mer, ou encore Aluminium Dunkerque ont mis sur pause ou ont réduit leur production.

Dans le secteur textile, en ce début d'année, plusieurs entreprises ne reprendront pas le travail avant une quinzaine de jours. "Elles gagnent des semaines sur l'hiver", explique Olivier Ducatillion, Président de l'Union des Industries Textiles.
Pour remettre en marche l’industrie, le continent a besoin de plus d’énergies qui répondent à la demande.

La production de pétrole et de gaz, cependant, subit des contretemps. Le secteur voit partir les gros groupes de finance. La guerre en Ukraine ajoute des bâtons dans les roues à ces énergies.

En effet, la Russie va perdre des capacités de production dès 2023, sans rebond en vue.


Le gâchis du pétrole russe


▶️ Prix du baril :
La loi contre les produits pétroliers russes entre en force le 5 février, et pourrait mener à une baisse de la production de pétrole de 1 million de barils par jour, rapporte la banque UBS.

Moscou envoie environ 90 % de sa production en Asie sur le mois de décembre.

La Russie envoie plus de son pétrole vers l’Asie, mais les exportateurs trouvent de plus en plus difficile de mettre la main sur les transporteurs, qui craignent d'être exclus du marché de l’assurance.

Le départ des multinationales, et les autres effets de la guerre, limitent la capacité de la Russie à maintenir et accroître sa production de pétrole et de gaz.


▶️ Energy Intelligence :
La demande de carburant par les consommateurs russes a aussi chuté en réponse à la perte d’hommes dans l’économie, qui quittent leurs postes à cause de l’effort de guerre. De plus, la demande baisse après la suspension de subventions pour les achats de carburants, due aux économies de budget que veut faire le Kremlin afin de financer la guerre.

En résultat de ces facteurs, les marges des raffineurs comme Rosneft et Lukoil devraient se détériorer.

Energy Intelligence prévoit une baisse de raffinage d’entre 600.000 et 1,5 millions de barils par jour.

L’industrie du raffinage russe, qui est la troisième au monde en volume, devrait produire 5,45 millions de barils par jour de produits de raffinage, soit un déclin de 200.000 barils par jour par rapport à 2021.

Les exportations de produits pétroliers sont de 2,7 millions de barils par jour, soit une baisse de 100.000 barils par jour par rapport à 2021. Les exportations pourraient descendre jusqu’à 2 millions de barils par jour l’année prochaine …

Les inventaires de diesel et de mazout ont atteint des niveaux records pour la période de l’année, tandis que les exportations de naphte [un produit de la distillation du pétrole] ont subi de sérieux problèmes de logistique. Les réserves de diesel sont de 23,1 millions de barils à la semaine dernière, soit une hausse de 20 % sur l’année.

Bien que les sociétés russes fassent tout pour exporter un maximum de produits avant le 5 février, le pays nage dans les inventaires de produits pétroliers.

En somme, le pays a un surplus de produits pétroliers qu’il ne peut pas exporter avec facilité.

En réponse, les sociétés d’énergie russes vont retenir leurs projets d’expansion, et laisser chuter la production.

Le manque de production d’énergies affecte les acheteurs d’électricité sur le marché de gros, surtout dans l'industrie.

Le ralentissement de l’activité des usines présage des licenciements, faillites, et un enlisement dans une récession.

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