Le pétrole bat en retraite, la demande préoccupe à court terme
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en mars, a lâché 4,43%, clôturant à 82,10 dollars.
Le baril de West Texas intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, avec échéance en février, a lui cédé 4,14%, à 76,93 dollars.
Le cabinet britannique Airfinity estime que le coronavirus a fait 161.800 morts en Chine depuis le 1er décembre et prévoit 1,7 million de décès au total d'ici avril.
L'indice Caixin PMI d'activité en Chine, publié mardi, est ressorti à 49,0 points en décembre, contre 49,4 points en novembre.
"Le tableau à court terme de l'économie chinoise est toujours sombre, alors qu'elle se débat avec des montagnes d'infections au Covid", a commenté, dans une note, Duncan Wrigley, de Pantheon Macroeconomics.
Pour John Kilduff, la vague de chaleur qui a frappé, ces derniers jours, l'Europe et une partie des États-Unis, est également "vraiment négative pour la demande".
Des milliers de records de température ont été battus en Europe, jusque dans l'Est, avec 19°C notamment en Pologne ou en République tchèque.
"Et cela devrait se prolonger au moins jusqu'à mi-janvier" en Europe, ajoute l'analyste.Autre signe d'un fléchissement du marché de l'énergie, le contrat à terme de référence pour le gaz naturel américain est tombé mardi sous 4 dollars le million d'unités thermales britanniques (BTU), référence anglo-saxonne pour le gaz naturel, une première depuis début février 2022.
Côté offre, les craintes liées à l'embargo européen sur le pétrole russe et au mécanisme de plafonnement des prix s'estompent.
"Il semble que les Russes soient parvenus à s'adapter" et à continuer à exporter leur or noir, relève John Kilduff.(c) Afp