Le pétrole achève calmement une année mouvementée
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, grappillait 0,06%, à 83,51 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, perdait 0,03%, à 78,39 dollars.
Les sanctions visant la Russie, un des plus grands producteurs d'hydrocarbures dans le monde, ont dans un premier temps fait s'envoler les prix, mais "les craintes sur l'approvisionnement ont laissé la place à des inquiétudes sur la demande", rappelle Han Tan, analyste chez Exinity.
Les perspectives de récession à travers le monde et les politiques monétaires plus strictes ont pesé sur les prix.
"L'année qui vient devrait être favorable pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole., à condition que la reprise chinoise se matérialise", estime M. Tan.
La Chine a levé de nombreuses mesures visant à limiter la propagation du Covid-19, mais une nouvelle vague de contaminations dans ce pays alimente l'inquiétude des investisseurs.
Du côté du gaz naturel, la référence européenne, le contrat du TTF néerlandais pour livraison en février, cédait 5,46% à 79,25 euros le mégawattheure.
Sur l'année, le prix du TTF a augmenté de 12,6%, mais il a été divisé par 4 par rapport aux sommets atteints en mars, à 345 euros.
"Contrairement à ce qui était attendu, l'Union européenne encaisse la réduction de l'offre venue de Russie", notent les analystes de Berenberg.
"Même si la Russie a fermé plusieurs gazoducs essentiels au fil de l'année, l'UE a remonté ses réserves à 10% au-dessus de leur moyenne", et "l'Europe est bien préparée pour la saison de demande en chauffage", jugent-ils.
(c) AFP