Pétrole russe : l'interdiction de vente n'aura pas de "signification pratique"
"Je ne veux pas dire que c'est sans signification, mais ça n'a pas de signification pratique. Nous nous préparons déjà depuis le début de l'été à remplacer le pétrole russe", a commenté lors d'un point-presse un porte-parole du ministère de l'Economie et du Climat.
La Russie interdira à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix de l'or noir russe, fixé début décembre à 60 dollars par baril par l'Union européenne, le G7 et l'Australie.
Début décembre, les 27 Etats membres de l'UE, les grandes puissances du G7 et l'Australie s'étaient mis d'accord, après des mois de négociations, sur un plafonnement du prix du pétrole russe à l'export à 60 dollars par baril.
Dans les faits, seul le pétrole vendu par la Russie à un prix égal ou inférieur à 60 dollars peut continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il est interdit pour les entreprises de fournir les services permettant son transport maritime (fret, assurance, etc.).
La Russie est le deuxième plus gros exportateur au monde de pétrole et était, en 2021, le deuxième fournisseur d'or noir aux pays de l'UE.
Selon les dirigeants européens, 90% des exportations de pétrole russe vers l'UE seront déjà arrêtées d'ici à la fin de cette année, avant dimanche, pour protester contre l'offensive russe en Ukraine.(c) AFP