Le pétrole poursuit sa hausse, poussé par la Chine
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 1,09%, à 80,86 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 0,94%, à 76,95 dollars.
🇨🇳 "L'optimisme" revient chez les investisseurs pétroliers, "principalement en raison de la révision par la Chine de sa politique de zéro-Covid", commente Stephen Innes, analyste chez SPI.
La Chine est le premier importateur au monde de brut.
Les gains du brut sont cependant limités par la hausse des infections depuis l'assouplissement de la politique sanitaire chinoise.
De quoi alimenter "le malaise concernant la reprise économique du pays et les perspectives de demande de carburant", poursuit Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.
Mardi, la Banque mondiale a revu nettement à la baisse ses prévisions de croissance pour la Chine cette année et en 2023, en raison de "risques importants" liés principalement au Covid-19 et à la crise de l'immobilier.
Pour les investisseurs, "la partie la plus délicate consiste à essayer de déterminer la vitesse et la suite de la réouverture (du pays) dans l'attente de multiples vagues de Covid", ajoute M. Innes.
Le Produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi progresser cette année de 2,7% seulement puis de 4,3% l'an prochain selon la Banque mondiale, un net repli par rapport aux précédentes prévisions de l'institution (+4,3% en 2022 et +5,2% en 2023).
Le marché attend également la publication ce mercredi de l'état des stocks américains de pétrole par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Les analystes tablent sur une hausse de 2,5 millions de barils des réserves commerciales de brut et de 2 millions de barils pour l'essence, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP