Fed, Bourse et réouverture d'un oléoduc font reculer le pétrole
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février s'est replié de 1,80%, pour clôturer à 81,21 dollars.
Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, avec échéance en janvier, il a lui perdu 1,51%, à 76,11 dollars.
Depuis vendredi, et les plus bas de l'année enregistrés tant pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. que pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., les deux variétés stars du marché avaient ainsi repris plus de 10%.
Au-delà, "la pression à la baisse" constatée jeudi "est due au dérapage de la Bourse" de New York, "qui nourrit les craintes quant à la demande" et une dégradation de la conjoncture économique, a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
🏦 Tout comme Wall Street, le marché de l'or noir s'inquiétait du discours offensif de la Réserve fédérale américaine (Fed) et d'autres grandes banques centrales, qui annoncent des hausses de taux d'intérêt supplémentaires à venir, pour lutter contre l'inflation.
Un resserrement monétaire encore plus appuyé fait craindre aux opérateurs l'asphyxie de l'économie, qui réduirait la demande d'énergie, et donc de pétrole.
🇨🇦 A ce climat défavorable aux cours s'est ajouté l'annonce de la réouverture de l'oléoduc Keystone, qui achemine, ordinairement, environ 600.000 barils par jour de brut canadien vers les États-Unis.
L'opérateur de l'oléoduc, le groupe canadien TC Energy, a annoncé, dans la soirée de mercredi, la remise en service, "à capacité réduite", sur la partie qui relie Hardisty, dans la province canadien d'Alberta, à Wood River et Pakota, dans l'Illinois, dans le nord des États-Unis.
Une autre section, qui amène le brut canadien jusqu'au terminal de Cushing (Oklahoma), demeure elle fermée, car elle se situe en aval du lieu de la fuite, près de Washington, dans le nord du Kansas.
💲 Dernière banderille qui a achevé de faire vaciller l'or noir, l'appréciation du dollar, qui recueillait les fruits du ton résolu de la Fed, décidée à faire monter son taux plus haut l'an prochain.
L'essentiel des contrats sur le pétrole sont libellés en dollars, ce qui le rend sensible aux variations de la devise américaine.
(c) AFP