Le pétrole faiblit, miné par des perspectives économiques maussades
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février cédait 0,92%, à 75,40 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en janvier, perdait 0,84%, à 70,42 dollars.
Acheter des barils alors que le reste du marché évite l'or noir revient récemment à "attraper un couteau en pleine chute, un exercice douloureux", commentent les analystes du cabinet Oilytics.
Alors que les prévisions économiques moroses se multiplient à travers le monde, les pertes du pétrole pourraient être encore plus marquées si l'approvisionnement américain n'était pas perturbé par une fuite sur l'oléoduc Keystone.
"Aucune date de reprise des opérations n'a été annoncée", commentent les analystes de ING.
Les investisseurs prendront connaissance mardi du rapport mensuel de l'OPEP sur ses prévisions pour l'offre et la demande, suivi le lendemain par celui de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, cédait 3,75%, à 134,18 euros le mégawattheure (MWh).
Les analystes de JP Morgan estiment que "si la demande continue d'être moins forte que d'habitude et si les livraisons de gaz naturel liquide (GNL) se poursuivent, et malgré l'épisode de froid prévu pour les deux prochaines semaines, il est possible que les prix" baissent sous leur évaluation actuelle de 129 euros le mégawattheure en 2023.
"Les prix restent 6 à 7 fois plus élevés que leur moyenne historique" en raison de l'invasion russe de l'Ukraine, soulignent-ils, rappelant que la baisse récente des prix "n'est pas un retour à la normale".
(c) AFP