🛢️ USA: les stocks de pétrole chutent encore, mais la demande reste atone
Durant la semaine achevée le 2 décembre, ces stocks commerciaux ont diminué de 5,2 millions de barils, soit nettement plus que la baisse de 3,4 millions de barils attendue par les analystes, selon un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Dans le même temps, les réserves stratégiques américaines se sont réduites de 2,1 millions de barils.
Pour autant, le rapport hebdomadaire sur les stocks a livré un tableau contrasté, qui a montré une importante augmentation des réserves de produits raffinés.
Les stocks d'essence ont notamment bondi de 5,3 millions de barils, soit plus du double de ce qui était anticipé par le marché (2,4 millions).
Les réserves de produits distillés, qui comprennent surtout le gazole, se sont aussi nettement renforcées, de 6,2 millions de barils.
Ce mouvement est à rapprocher de la demande de produits raffinés aux États-Unis, qui est restée, la semaine dernière, en-deçà de son niveau de 2021 à la même époque.
En moyenne sur les quatre dernières semaines, indicateur privilégié par les analystes, la demande d'essence est inférieure de plus de 7% à celle d'il y a un an.
Les exportations de brut se sont effondrées de plus de 30% la semaine dernière, alors que les importations sont demeurées inchangées.
Autre élément notable, la production a atteint 12,2 millions de barils par jour, au plus haut depuis avril 2020.
Les États-Unis rompent ainsi avec la fourchette comprise entre 11,9 et 12,1 millions de barils dans laquelle évoluait la production depuis plus de six mois.
La publication a assez peu pesé sur les cours. Vers 16H00 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain se repliait de 0,88% à 73,59 dollars, proche de son plus bas niveau depuis fin 2021.
(c) AFP