Les prix du pétrole tentent un rebond
Vers 07h40, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de mer du Nord, dont le contrat échoit en janvier, se négociait à 83,87 dollars, en hausse de 1,01%, après avoir fléchi la veille de 0,19% à 83,03 dollars. Quant aux 159 litres de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, également avec échéance en janvier, ils valaient 78,95 dollars, soit un gain de 0,96%, après avoir rebondi mardi de 1,24% à 78,20 dollars.
Les prix à terme du brut américain affichaient une quatrième journée de hausse d'affilée, soutenus notamment par un rapport indiquant une forte baisse des stocks d'or noir américains, tandis qu'une réunion imminente de l'OPEP+ alimentait les craintes de nouvelles réductions de la production. Selon les données de l'American Petroleum Institute (API), les réserves de pétrole ont diminué de près de 8 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis, dépassant de loin les attentes d'un tassement de 2,487 millions de barils et faisant suite à un repli de 4,819 millions de barils la semaine précédente.
Mais la tendance a molli après l'annonce que le rassemblement du cartel de dimanche prochain prendrait finalement la forme d'une visioconférence, en lieu et place d'une réunion en personne, comme prévu initialement. "Cela augmente la probabilité qu'ils ne changent rien" à leur quota de production, a estimé Robert Yawger, de Mizuho, interrogé par l'AFP. Selon des membres du cartel, cités par le Wall Street Journal sous couvert d'anonymat, le groupe s'orienterait bien vers un statu quo.
Si ce bémol est de nature à calmer la hausse de l'or noir, certains experts observent que des opérateurs spéculatifs s'engouffrent dans la brèche, à l'achat, dès le début d'un fléchissement, ce qui donne un coup de fouet aux prix. Outre ces éléments, l'approche de l'entrée en vigueur de l'embargo européen sur le pétrole russe contribuait à maintenir le marché sous tension.
Malgré plusieurs semaines de discussions, l'Union européenne n'a pas encore dégagé de consensus concernant le prix plafond qui doit être appliqué aux exportations russes, corollaire de l'embargo. "S'ils ne parviennent pas à s'entendre" sur un prix, "ce serait un facteur de baisse des cours car cela permettrait à la Russie de continuer à vendre à la Chine et l'Indesans aucune contrainte", a fait valoir Robert Yawger.
Mais en cas d'accord, la combinaison de l'embargo et du plafonnement "entraîneront une tension notable du marché début 2023", ont prévenu, dans une note, les analystes de Commerzbank, qui voient le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. remonter jusqu'à 95 dollars.
Du côté de la demande, les prix du pétrole étaient soutenus par des informations selon lesquelles la Chine encouragerait la vaccination de ses personnes âgées, dans un contexte de pression croissante sur le premier importateur mondial de pétrole brut pour qu'il poursuive la réouverture de son économie à la suite de vastes manifestations. L'espoir d'une amélioration de la situation sanitaire en Chine demeure, après les manifestations qui ont pressé le gouvernement d'assouplir les restrictions, commente Edward Moya, analyste d'Oanda.
Pour la première fois depuis plusieurs semaines, le nombre de nouveaux cas de coronavirus enregistrés en Chine a diminué mardi sur 24 heures, pour repasser en dessous de 40'000 (38'421), selon la Commission nationale de la santé (NHC) chinoise. Par ailleurs, la NHC s'est engagée publiquement à accélérer la vaccination des personnes de 60 ans et plus.
(c) AFP