Menu
A+ A A-

Hyper volatil, le pétrole chute puis se stabilise

cours du petroleCours de clôture: Les cours du pétrole ont terminé quasi stables lundi, après une chute vertigineuse dans la journée au fil des rumeurs sur une éventuelle augmentation de la production de l'Opep+, ensuite franchement démentie par l'Arabie saoudite.
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, a conclu en repli de 0,19%, à 87,45 dollars.

Plombé par la perspective d'une demande morose, après un décès lié au Covid-19 en Chine, le cours du Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait lâché en journée jusqu'à plus de 5% à moins de 83 dollars, emporté également par des informations du Wall Street Journal évoquant une éventuelle augmentation de la production de la part de l'Arabie saoudite et de l'OPEP+.

De même, le cours du West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, avec échéance en décembre, a cédé jusqu'à 5,66% à 75,55 dollars, avant de récupérer quasiment tout le terrain perdu en quelques heures pour clôturer à 79,73 dollars (-0,43%).

"On a terminé quasiment au niveau où on avait démarré après une chute de plus de 5%", a résumé Matt Smith, analyste pour Kpler.

En séance, les cours ont plongé à leur plus bas depuis janvier, à la suite de ces informations de presse indiquant que l'OPEP+ s'apprêtait à discuter d'une hausse de production d'un demi-million de barils par jour.

Et cela lors de la prochaine réunion du cartel le 4 décembre, à la veille de la mise en place des sanctions européennes sur le pétrole russe.

Ce geste aurait été interprété comme un assouplissement des relations entre États-Unis et Arabie saoudite, alors que Washington a fait valoir jeudi que le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, par son statut, devrait bénéficier d'une immunité lui évitant des poursuites aux États-Unis pour le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.


Mais les prix ont viré de bord et rapidement regagné le terrain perdu lorsque le royaume saoudien a clairement réfuté ces informations sur une hausse de la production.

Le ministre de l'Energie saoudien, Abdel Aziz ben Salmane, a "démenti catégoriquement" cette information, selon l'agence de presse officielle saoudienne Spa.

"Il est bien connu, et ce n'est un secret pour personne, que l'OPEP+ ne discute d'aucune décision avant ses réunions", a déclaré le prince Abdel Aziz.

Le ministre saoudien a vigoureusement réitéré l'engagement d'une diminution de la production décidée en octobre.

"La réduction actuelle de 2 millions de barils par jour par l'OPEP+ reste en vigueur jusqu'à fin 2023. Et s'il est nécessaire de prendre des mesures comme réduire la production pour équilibrer l'offre et la demande, nous sommes toujours prêts à intervenir", a-t-il affirmé.

"Nous avons assisté à une volatilité extrême !", a souligné Matt Smith de Kpler, relevant en outre que cette semaine écourtée de Thanksgiving aux États-Unis promettait des échanges très légers qui exagèrent les mouvements erratiques.

Mais selon l'analyste, "la rumeur elle-même" d'une hausse de la production "ne faisait pas tellement sens alors que l'OPEP et l'Arabie saoudite ont au contraire cherché à soutenir les prix ces derniers mois et veulent, pour des raisons budgétaires, conserver un prix du baril proche de 90 dollars".

Le cartel avait décidé, en octobre, de réduire sa production de deux millions de barils par jour à partir de novembre pour soutenir les cours.

(c) AFP

Commenter Hyper volatil, le pétrole chute puis se stabilise



    Communauté prix du baril


    Les dernières actualités des prix du pétrole

    lundi 09 décembre 2024 à 13:10

    BP réduit ses investissements dans les énergies renouvelable…

    Londres: Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi dans un communiqué réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies...

    lundi 09 décembre 2024 à 11:40

    La chute d'Assad en Syrie fait monter le pétrole

    Londres: Les cours du pétrole montent lundi, poussés par l'instabilité au Proche-Orient au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie...

    lundi 09 décembre 2024 à 08:30

    La Syrie pousse les prix du pétrole

    Damas: Les cours du pétrole montent lundi, la situation en Syrie et les ajustements de l'Opep+ alimentant les tensions sur un marché...

    vendredi 06 décembre 2024 à 21:00

    Le pétrole recule encore, aucun effet Opep+ sur le marché

    Cours de clôture: Les cours du pétrole se sont encore repliés vendredi, ne trouvant aucun soutien dans les annonces de l'alliance Opep+...

    vendredi 06 décembre 2024 à 11:25

    Le pétrole en légère baisse malgré le maintien des coupes de…

    Londres: Les cours du pétrole trébuchent vendredi, la décision de l'Opep+ de maintenir ses coupes exposant un marché de l'or noir déjà...

    jeudi 05 décembre 2024 à 21:45

    Malgré les efforts de l'Opep+, le pétrole baisse

    Cours de clôture: Les cours du pétrole se sont légèrement repliés jeudi, malgré la décision de l'alliance Opep+ de repousser d'un trimestre...

    jeudi 05 décembre 2024 à 15:10

    🛢️ L'Opep+ prolonge ses coupes pour soutenir les cours du pé…

    Vienne: L'Opep+ a surmonté ses divergences jeudi pour reconduire ses coupes de production et étalé le calendrier de leur réintroduction d'or noir...

    jeudi 05 décembre 2024 à 11:40

    Le pétrole stable avant la réunion de l'Opep+

    Londres: Les cours du pétrole sont proches de l'équilibre jeudi, avant la réunion de l'Organisation des pays exportateurs et ses alliés (Opep+)...

    jeudi 05 décembre 2024 à 10:15

    Shell et Equinor vont fusionner leurs actifs britanniques

    Oslo: Deux poids lourds des hydrocarbures, le britannique Shell et le norvégien Equinor, vont fusionner leurs actifs au Royaume-Uni pour donner naissance...

    Toute l'actualité du baril et des cours du pétrole

    Les analyses des Prix du pétrole les plus récentes

    💶 Les plus grandes transactions dans le secteur du pétrole et du gaz depuis le début du siècle

    Le mercredi 11 octobre 2023

    Paris: La major américaine de l'énergie Exxon Mobil a déclaré qu'elle allait acquérir Pioneer Natural Resources dans le cadre d'une opération évaluée à 59,5 milliards de dollars, afin de plus que doubler sa présence dans le bassin permien, la plus grande zone de schiste des États-Unis.  Une fois l'opération réalisée, il s'agirait de la plus importante acquisition d'Exxon depuis celle de Mobil en 1998, qui s'élevait à 81 milliards de dollars. Voici les principales opérations réalisées dans le secteur mondial du pétrole et du gaz depuis les années 2000.

    Lire la suite

    📊 Pourquoi le baril devrait rester cher pour des années

    Le jeudi 24 novembre 2022

    La semaine dernière, le prix du gaz pour livraison immédiate est descendu dans le négatif pendant quelques minutes… Le gaz arrive en quantité inédite par mer. En raison du manque de capacité des infrastructures, et les soucis dans l'industrie, le gaz ne trouve pas du tout d’acheteur en ce moment. Mais le pétrole offre un marché différent. Il a besoin de moins d’infrastructures que le gaz (plus dur à transporter et à décharger). Pour cette raison, le pétrole n’a pas connu les fluctuations du même niveau que celles du gaz cette...

    Lire la suite

    🚗 Interdiction des voitures à moteurs : opposition de pays-membres contre l’UE

    Le vendredi 15 novembre 2024

    Automobile: L'UE impose dès 2025 des quotas stricts sur les voitures thermiques, menaçant les constructeurs de lourdes amendes. Plusieurs pays, dont la France et l'Italie, s'opposent à ces mesures, invoquant les risques pour l'industrie et les préférences des consommateurs pour les véhicules à moteurs thermiques...

    Lire la suite