Le pétrole WTI clôture en baisse de près de 5%, plus bas depuis un mois et demi
Le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en décembre a lâché 4,61%, pour clôturer à 81,64 dollars, son plus bas niveau en clôture depuis fin septembre.
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, avec échéance en janvier, a lui abandonné 3,31% et terminé à 89,78 dollars, sous les 90 dollars pour la première depuis début octobre.
La Commission nationale de la santé (NHC) a fait état jeudi de 20.888 nouveaux cas de coronavirus en Chine, au plus haut depuis avril.
Le principal foyer se trouve toujours dans la province de Guangdong, qui pèse plus de 40% des nouvelles infections constatées, et sa capitale, Guangzhou, quatrième plus grande ville de Chine et objet de restrictions depuis plusieurs jours.
Daniel Ghali a également cité les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), qui ont montré mercredi un essoufflement de la demande de produits raffinés aux États-Unis, en particulier pour l'essence, le gazole et le fioul domestique.
Pour Bill O'Grady, de Confluence Investment, ce nouveau repli de l'or noir a été encouragé par le raffermissement du dollar, malmené depuis plusieurs jours.
L'analyste a aussi mentionné les déclarations "plutôt offensives" de deux membres de la banque centrale américaine (Fed).
Mercredi, la présidente de l'antenne de Kansas City (Missouri), Esther George, avait dit craindre qu'il ne faille en passer par un fort ralentissement de l'économie pour juguler l'inflation.
Jeudi, le président de l'antenne de St. Louis, James Bullard, a jugé qu'il pourrait être nécessaire de relever le taux directeur de la Fed jusqu'à 7%, alors que les opérateurs le voyaient jusqu'ici stopper sa course autour de 5%.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés de l'accord OPEP+ avaient annoncé une baisse de leur production de deux millions de barils par jour, avec effet début novembre.
Pour l'analyste, le relèvement des volumes exportés par le Kazakhstan ne représente cependant qu'un "ajustement", qui ne devrait pas peser sur le marché à moyen terme. "Nous continuons de penser que l'offre", sous contrainte, "assure aux prix un plancher" qui devrait empêcher une dégringolade plus marquée.
Pour Bill O'Grady, la récente chute d'un missile en Pologne a rappelé "quel type de risques existent" aujourd'hui, liés à la guerre en Ukraine.
"Est-ce que ça va durer? Je ne parierais pas dessus."