Le pétrole faiblit avec les prévisions moroses sur la demande, le gaz remonte
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier cédait 1,05% à 92,16 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en décembre reculait de 1,15% à 84,88 dollars.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a encore réduit mardi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole, face à "une myriade de vents économiques contraires" dans le monde, selon son rapport mensuel sur le pétrole.
La demande pour 2023 devrait croître de 1,6 million de barils par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), contre 2,1 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. en 2022, la plupart des grandes économies ayant revu à la baisse leurs prévisions de croissance économique pour l'an prochain.
Lundi, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) avait elle aussi encore diminué ses prévisions de demande dans son rapport mensuel, en raison de la politique sanitaire de la Chine et des incertitudes économiques et géopolitiques liées à la guerre en Ukraine.
Le rapport présente "une lecture sombre pour le reste de l'année 2022 et pour le premier semestre de 2023", estime Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Le TTF avait déjà grimpé de plus de 16% la veille, les inquiétudes géopolitiques étant ravivées après l'annonce de la prise de contrôle par Varsovie des actifs du groupe russe Gazprom dans la société EuRoPol Gaz qui gère le tronçon polonais du gazoduc Yamal.
Le gazoduc Yamal-Europe est en effet une infrastructure stratégique pour l'approvisionnement du gaz en Europe, dans le contexte de bras de fer énergétique qui oppose Moscou et les Occidentaux depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
En parallèle, l'Allemagne a annoncé lundi la nationalisation de la filiale allemande de Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté.