Le pétrole hésite, le gaz naturel remonte
Vers 10H55 GMT (11H55 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023, perdait 0,19% à 94,47 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en décembre, baissait de 0,22% à 88,18 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) a réduit son objectif de production de deux millions de barils par jour pour novembre, quand en parallèle, l'entrée en vigueur de l'embargo de l'Union européenne sur le brut russe se rapproche.
En revanche, côté demande, l'analyste rappelle que "les principales agences de l'énergie ont revu à la baisse leurs projections de consommation dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale".
"Le spectre d'une récession mondiale plane sur le marché pétrolier et n'a pas encore été pleinement pris en compte", poursuit M. Brennock.
"Même si les prix se sont nettement relâchés au cours des deux derniers mois, le marché européen du gaz naturel reste tendu", met en garde Ole Hvalbye, de chez Seb, affirmant que "le marché est aveuglé par des stocks complets" en Europe.
L'analyste rappelle que les températures actuelles, plus chaudes que la normale, permettent de réduire la consommation de gaz, notamment pour le chauffage, mais que le risque d'un hiver très froid est toujours présent en Europe.
Lundi matin, des frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes avaient coupé le courant à 350.000 foyers à Kiev, rétabli depuis.
Les frappes russes du mois dernier ont détruit environ un tiers des capacités électriques à l'approche de l'hiver, selon les autorités ukrainiennes, qui ne cessent d'exhorter les Ukrainiens à réduire leur consommation de l'énergie autant que possible.
Pour l'analyste, il existe toujours un "risque grave" que la Russie coupe l'approvisionnement énergétique restant vers l'Europe, en particulier à l'approche des mois les plus froids de l'année.
(c) AFP