Le pétrole en légère baisse, des signaux contradictoires sur le marché
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre perdait 0,31% à 92,09 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, reculait de 0,37% à 84,20 dollars.
Vendredi, les signaux baissiers prenaient le dessus, notamment la vigueur de la monnaie américaine. Le brut s'échangeant en dollars, un billet vert fort réduit le pouvoir d'achat des investisseurs étrangers utilisant d'autres devises, et donc la demande.
Sur la semaine, le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a cédé 2,5% et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 5,5%.
Pour les analystes d'Energi Danmark, le marché reçoit actuellement "des signaux contradictoires", la baisse des stocks de pétrole américains indiquant "une augmentation de la demande dans le pays, tandis que la faiblesse des signaux économiques a un impact défavorable (sur les prix)".
Les responsables politiques de la Fed ont notamment "renforcé les attentes selon lesquelles la banque centrale relèvera les taux de manière agressive au début du mois prochain", affirme Stephen Brennock, de PVM Energy, ce qui devrait contribuer à ralentir l'activité et donc la demande.
Le président de la Fed (Réserve fédérale américaine) de Philadelphie Patrick Harker s'est en effet dit jeudi déçu du manque de progrès dans la lutte contre l'inflation, qui a à peine reculé aux États-Unis en septembre sur un an, à 8,2% contre 8,3% en août.
En parallèle, les dirigeants de l'Union européenne sont tombés d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une "feuille de route" visant à mettre en place, dans les prochaines semaines, des mesures destinées à endiguer la flambée des prix de l'énergie.
Les mécanismes envisagés pourraient être mis en place fin octobre, selon le président français Emmanuel Macron, qui estime que les dirigeants avaient "envoyé de manière très claire aux marchés un signal de (leur) détermination et de (leur) unité".
(c) AFP