Le pétrole stable, l'AIE pessimiste sur la demande
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre grappillait 0,16% à 92,60 dollars, et celui de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre 0,08% à 87,35 dollars.
"La détérioration continue de l'économie et les prix accrus par un plan de réduction de l'offre de l'OPEP+ ralentissent la demande mondiale de pétrole", constate l'AIE dans son rapport mensuel.
"Il faut cependant se rappeler que si les baisses de production de l'OPEP+ (OPEP et ses alliés dont la Russie, ndlr) sont appliquées, les réserves mondiales devraient quand même reculer l'année prochaine", préviennent les analystes de ING.
L'annonce de la baisse de la production volontaire de l'OPEP+ avait dans un premier temps fait grimper le prix du pétrole, qui retombe depuis le début de la semaine.
"Les cours reflètent bien les conditions de marché turbulentes, entre une macroéconomie négative (guerre en Ukraine, confinements en Chine, inflation et taux d'intérêts) et une activité sectorielle qui profite aux cours" avec des baisses de production, commente Tamas Varga, analyste chez PVM.
Pour se faire une idée de l'état du marché à court terme, les investisseurs guetteront jeudi la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Les analystes s'attendent à une augmentation des réserves de brut d'un million de barils et à une diminution de celles d'essence de 2 millions de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP