Le pétrole au plus haut en près d'un mois, galvanisé par l'Opep+
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre prenait 0,44% à 94,84 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en novembre gagnait 0,47% à 88,87 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) a décidé mercredi d'une coupe drastique de ses quotas, ce qui pourrait "être un tournant pour le marché", préviennent les analystes de ANZ.
"La production était déjà limitée par plusieurs perturbations, avec notamment les sanctions européennes sur le pétrole russe qui devraient prendre effet en décembre", ajoutent-ils.
Résultat, les prix "pourraient sortir de la tendance négative dans laquelle ils sont depuis juin", estime Han Tan, analyste chez Exinity.
Au fil de l'été, les cours du brut ont dégringolé avec la perspective d'une activité économique mondiale moins soutenue et donc une croissance de la demande d'or noir moins marquée.
"Malgré la hausse récente des prix, nous estimons qu'il faudrait qu'ils soient encore plus élevés pour que la demande commence à en souffrir", estime Mark Haefele, analyste chez UBS.
La décision de l'OPEP+ est également un casse-tête politique doublé d'un camouflet diplomatique pour le président américain Joe Biden, qui tente d'endiguer l'inflation et les prix à la pompe aux États-Unis avant les élections de mi-mandat en novembre.
"Il y a peu de marges de manoeuvre sur le marché mondial du pétrole, avec peu de capacités d'extractions non utilisées et des réserves qui s'épuisent", prévient M. Haefele.
(c) Afp