Le pétrole monte à la veille de l'Opep+, le gaz baisse avec une météo clémente
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre prenait 1,11%, à 89,85 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison le même mois gagnait 0,94% à 84,52 dollars.
La baisse de la production annoncée pourrait atteindre un million de barils par jour, estiment de nombreux analystes.
Mais dans les faits, "la baisse de la production réelle serait bien moindre, car de nombreux pays pompent déjà moins que leurs objectifs" car ils n'ont pas la capacité d'atteindre leurs quotas, rappellent les analystes de ING.
En réduisant sa production, l'OPEP+, menée par l'Arabie saoudite et la Russie, ne répondrait pas aux appels des pays consommateurs, qui voudraient voir les producteurs du Moyen-Orient compenser les baisses des exportations de Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine.
"L'OPEP+ avait signalé sa volonté de limiter sa production lors de sa dernière réunion et les prix ont quand même baissé, donc amoindrir encore l'offre sur le marché est important pour que le groupe garde sa crédibilité", estime Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Des prévisions météorologiques pour l'Europe promettent des températures clémentes pour les prochaines semaines, ce qui devrait peser sur la demande et donne "espoir que les dégâts causés par le manque d'approvisionnement venu de Russie ne seront pas aussi graves que prévu", commente Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.