Le pétrole en hausse avant l'Opep+ qui se réunit à Vienne
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, prenait 4,08%, à 88,61 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison le même mois, gagnait 4,28% à 82,89 dollars.
Les deux références du pétrole ont en effet enregistré de lourdes pertes pendant le mois de septembre (-8,8% pour le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et -11,2% pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), lestées par l'attention portée aux craintes croissantes d'une récession dans les pays consommateurs.
L'alliance a annoncé samedi que sa réunion de mercredi se tiendrait en présentiel à Vienne, une première depuis mars 2020 et l'émergence de la pandémie de coronavirus, alimentant les rumeurs de coupes drastiques de sa production.
"Les membres du groupe ont déjà entamé des discussions sur la réduction des quotas de production de 500.000 barils par jour à un million", souligne Stephen Brennock, de PVM Energy.
"Le cartel envisagerait une réduction de plus d'un million de barils par jour pour compenser les récentes baisses" de cours, avance pour sa part Mme Scholar.
Déjà en septembre, face aux craintes de récession, l'OPEP+ avait légèrement abaissé son objectif (de 100.000 barils), pour la première fois depuis plus d'un an, et s'était dit prêt à faire plus.
En outre, les principales banques centrales s'empressent de relever les taux pour contenir l'inflation, "assombrissant encore le tableau de la demande à court terme", remarque M. Brennock.
La force du dollar a également pesé sur la demande de pétrole, rappellent les analystes.
Le brut s'échangeant en dollars, un billet vert fort réduit le pouvoir d'achat des investisseurs étrangers utilisant d'autres devises, et donc la demande.
(c) AFP