Le pétrole en petite baisse, flou sur les prévisions de la demande
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre perdait 0,75%, à 93,39 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en octobre baissait quant à lui de 0,76%, à 87,81 dollars.
"Si l'offre est le facteur déterminant dans la prévision de l'équilibre pétrolier, il existe également un manque de consensus tangible dans la prévision de la demande future de pétrole", relève Tamas Varga, de PVM Energy.
"Cela rend les prévisions presque impossibles et aucune certitude n'est prévue dans un avenir proche", poursuit-il.
Une incertitude qui se reflète parfaitement dans les divergences de prévisions sur la demande de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Les prévisions sur la consommation de brut de l'OPEP publiées mardi se veulent en effet optimistes.
L'alliance prévoit un avenir "radieux", affirme M. Varga, "car elle prévoit une expansion économique robuste cette année et l'année prochaine".
Mercredi, l'AIE a quant à elle revu très légèrement à la baisse ses prévisions pour 2022.
PVM Energy insiste que le fait que "aucun des raisonnements n'est absurde ou illogique".
"Le bras de fer entre ceux qui pensent que le malaise économique sera de courte durée et ceux qui s'attendent à une inflation bien ancrée et à une hausse continue des coûts d'emprunt va se poursuivre", estime Tamas Varga.
(c) AFP