Le pétrole poursuit sa hausse dans un contexte d'offre incertaine
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre prenait 1,05% à 94,99 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en octobre montait quant à lui de 1,12%, à 88,76 dollars.
Un dollar contribue au regain du pétrole, permettant aux investisseurs utilisant d'autres devises d'augmenter leur pouvoir d'achat, l'or noir s'échangeant en billets verts.
L'analyste cite également le "nouveau blocage des négociations entre les États-Unis et l'Iran sur l'accord nucléaire et des récents avertissements de l'OPEP+ concernant la production" comme facteurs tirant le pétrole vers le haut.
Avant ce rebond, les deux références du pétrole s'échangeaient à leurs niveaux les plus bas depuis 6 mois.
La semaine dernière, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) ont décidé de réduire leur volume total de production de 100.000 barils par jours.
Côté nucléaire iranien, le chancelier allemand a douché lundi les espoirs d'accord dans un "proche avenir". Olaf Scholz a dit à Berlin, en recevant son homologue israélien Yair Lapid, "regretter que l'Iran n'ait pas encore donné de réponse positive aux propositions des coordinateurs européens".
Or, une issue positive des négociations, engagées depuis déjà 16 mois, entraînerait la levée d'une partie des sanctions américaines contre l'Iran et pourrait permettre le retour de ce pays à une pleine capacité d'exportation sur le marché du pétrole.
"Les plafonds de prix, qui sont en cours de discussion dans l'UE et entre les nations du G7 sur les ventes de pétrole et de gaz naturel russes, sont également considérés comme des facteurs de soutien des prix puisque des représailles russes sont largement anticipées", ajoute Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
"La rareté du gaz russe a contraint les gouvernements européens à prendre des mesures d'urgence" qui devraient permettre à l'Europe de "passer l'hiver relativement indemne", relève Tamas Varga.