Le pétrole en petite hausse, les craintes sur l'offre gagnent du terrain
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre prenait 1,11% à 93,87 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en octobre montait quant à lui de 0,92%, à 87,59 dollars.
Les livraisons de gaz russe vers l'Europe via le gazoduc Nord Stream 1 sont toujours suspendues, alimentant ainsi les craintes de pénurie pour l'hiver.
Mercredi, la Russie a prévenu qu'elle ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure.
"Les dirigeants européens n'ont pas été découragés", poursuit M. Brennock.
Plus tôt la semaine dernière, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) ont décidé de réduire leur volume total de production de 100.000 barils par jours.
Une réduction symbolique, qui "suggère que le groupe de producteurs est prêt à défendre l'environnement de prix élevés", affirme l'analyste.
La hausse des prix reste très limitée, dans un contexte de "resserrement monétaire agressif de la part des principales banques centrales et de nouveaux confinements en raison du Covid en Chine, le plus grand importateur", précise John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Les craintes de récession planent toujours, aggravant les difficultés de la demande de pétrole.
En Allemagne, le Produit intérieur brut (PIB) devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive, et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi.
Dimanche, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a également affirmé qu'il y a "un risque" de récession aux États-Unis en raison des mesures prises pour ralentir l'inflation, qui vont nécessairement peser sur l'activité économique, mais qu'il est possible d'y échapper.
(c) AFP