Le pétrole se reprend, les livraisons russes incertaines
Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre prenait 1,87% à 90,82 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en octobre montait quant à lui de 1,72%, à 84,98 dollars.
"Le pétrole de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. tente de se hisser au-dessus du niveau psychologiquement important de 90 dollars le baril, même s'il continue de s'échanger autour de ses plus bas niveaux depuis février", commente Han Tan, analyste chez Exinity.
"Les investisseurs sont entrés dans la danse suite à la menace du président russe Vladimir Poutine de +geler+ l'Europe cet hiver en coupant totalement les exportations d'énergie", explique Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.
Mercredi, tout en se défendant d'utiliser l'énergie comme une "arme", Vladimir Poutine a menacé de cesser toute livraison d'hydrocarbures en cas de plafonnement des prix, un projet relancé le même jour par Bruxelles.
Les prix montaient "à la lumière de la détente du dollar américain", ajoute Han Tan.
Le billet vert étant la devise de référence du marché pétrolier, sa baisse profite aux investisseurs qui utilisent d'autres devises, augmentant leur pouvoir d'achat.
Les analystes s'accordent toutefois sur le fait que les cours restent plafonnés par plusieurs facteurs.
"Les marchés craignent que la demande mondiale ne résiste pas à la vague actuelle de hausses de taux des banques centrales", assure M. Tan.
La Banque centrale européenne (BCE) a relevé jeudi son principal taux directeur de 0,75 point de pourcentage, une première dans l'histoire de l'institution, tout en sabrant sa prévision de croissance pour 2023.
L'analyste rappelle que la persistance de la Chine dans sa politique de "zéro Covid" pèse également sur les perspectives de la demande.
(c) AFP