🛢️USA: hausse inattendue des stocks de pétrole, baisse des réserves stratégiques
Durant la semaine achevée le 2 septembre, les stocks commerciaux ont gonflé de 8,8 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une diminution de 1,9 million de barils. C'est l'augmentation la plus marquée depuis cinq mois.
La portée de cette hausse est relativisée par la baisse conjuguée de 7,5 millions de barils des réserves stratégiques.
Pour Matt Smith, de Kpler, le bond des stocks commerciaux est également attribuable à une baisse du taux d'utilisation des raffineries, à 90,9% contre 92,7% une semaine plus tôt, soit le plus faible depuis quatre mois.
Autre élément d'explication, selon l'analyste, l'accélération des importations de brut (+14%), mais aussi de produits raffinés (+21%). A l'inverse, les exportations de brut ont sensiblement ralenti (-13%).
La reconstitution des stocks commerciaux tient aussi à la demande d'essence, sensiblement inférieure (-9%) par rapport à l'an dernier à la même époque.
Cette publication, de nature à saper les cours car elle interroge sur une possible surabondance de l'offre par rapport à une demande molle, n'a pas eu d'impact sur le marché.
Vers 15H35 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en octobre progressait de 1,68%, à 83,32 dollars. Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, avec échéance en novembre, prenait 1,01%, à 88,88 dollars.
Sur la semaine, la production américaine est restée inchangée, à 12,1 millions de barils par jour.
(c) AFP