Le pétrole hésite après l'Opep+
Vers 09H15 GMT (11H15 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 2,13% à 93,70 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en septembre prenait quant à lui 0,45%, à 87,26 dollars.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. évolue quand à lui à la baisse "après avoir enregistré des gains décents en début de semaine" suite à l'annonce de l'OPEP+ lundi, précise Craig Erlam.
Les pays de l'OPEP+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) ont décidé de réduire leur production, une première depuis les coupes drastiques opérées en raison de la pandémie de Covid-19 et de l'effondrement de la demande.
Une décision prise "malgré les appels des gouvernements occidentaux qui se battent pour contenir l'inflation en pleine crise croissante de l'énergie à travers le monde", rappelle Lukman Otunuga, de chez FXTM.
Pour l'analyste, cette "petite coupe" dans les objectifs de production de l'alliance est "symbolique", faisant passer le message à l'Occident "que l'OPEP+ défendra les prix du brut si nécessaire".
Washington a affirmé lundi que l'offre d'énergie devait "correspondre à la demande", s'élevant à mots couverts contre la décision de l'alliance.
Le gaz naturel quant à lui s'effondrait mardi, perdant environ 10%. Le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen évoluait à 219,605 euros le mégawattheure (MWh).
"Les récentes hausses de prix (et plongeons) ont été causées par une tempête parfaite de baisse des approvisionnements en gaz russe, de pannes nucléaires, de faible production hydroélectrique et de perturbations de l'approvisionnement en charbon en raison de la sécheresse", résume Carlos Torres Diaz, de Rystad Energy.
La forte volatilité du marché du gaz est selon lui également à l'origine des fluctuations des prix de l'électricité en Europe.
Malgré sa forte correction depuis fin août, le cours du gaz reste plus de trois fois supérieur à son niveau du début de l'année.
Le président de la République française Emmanuel Macron s'est dit lundi "favorable à des pratiques d'achat commun du gaz" en Europe, pour acheter "moins cher", ainsi qu'au plafonnement du prix du gaz russe livré par gazoduc.
(c) AFP