Le pétrole recule, le gaz européen continue de flamber
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, cédait 1,31% à 95,32 dollars vers 09H35 GMT (11H35 HEC) et celui du baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour échéance en septembre, perdait 1,27%, à 89,35 dollars.
Le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, a fini quant à lui jeudi à 241,00 euros le mégawattheure (MWh), record historique de clôture, et poursuivait sa hausse en gagnant 1,61% à 245,41 euros vendredi.
"Ceci pourrait être la plus grande crise énergétique de l'Europe depuis au moins une génération", prévient John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Moins dépendant du marché européen, les prix du pétrole flanchaient.
"Il y a énormément de raisons de parier sur une baisse. Mais les acteurs du marché semblaient les avoir oubliées depuis deux séances", commente Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Il souligne que les volumes sont particulièrement peu étoffés cet été, ce qui favorise une volatilité accrue des prix et pousse l'analyste à donner peu de crédit au rebond entamé mercredi après une baisse surprise des stocks américains.
Vendredi, la vigueur du dollar, dopé par la perspective d'un durcissement de la politique monétaire aux États-Unis, pesait également sur le pétrole.
Comme le billet vert est la devise de référence du marché pétrolier, sa hausse pèse sur le pouvoir d'achats des investisseurs qui utilisent d'autres devises.
(c) AFP