Le pétrole poursuit son rebond, l'enthousiasme se calme sur l'Iran
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a progressé de 3,13%, pour clôturer à 96,59 dollars.
Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain, avec échéance en septembre, a gagné 2,71%, à 90,50 dollars.
Des spéculateurs qui avaient parié à la baisse sur l'or noir ont ainsi pris quelques bénéfices et d'autres opérateurs se sont réengagés, après que le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a clôturé mardi à son plus bas niveau depuis près de 7 mois, soit avant le début de l'invasion de l'Ukraine.
Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont fondu de 7,1 millions de barils la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), alors que les analystes prévoyaient une légère hausse de 800.000 barils.
La demande américaine de produits pétrolier a décollé de près de 9% sur une semaine et se situe quasiment au même niveau que l'an dernier à la même époque.
Pour Edward Moya, d'Oanda, la succession d'indicateurs macroéconomiques robustes cette semaine a également "dopé l'optimisme vis-à-vis d'une accélération de la demande de brut".
Quant à l'offre, le marché a prêté attention aux déclaration du nouveau secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Koweïtien Haitham Al-Ghais, selon lequel le groupe n'exclut rien pour sa réunion du 5 septembre, y compris une réduction de sa production.
Quant aux négociations sur le nucléaire iranien, "le marché avait commencé à intégrer la possibilité d'un accord, mais le manque de nouvelles informations a rendu les traders plus sceptiques", a relevé, dans une note, Bart Melek, de TD Securities.
L'Union européenne et les États-Unis étudient, depuis mardi, la réponse de l'Iran au document soumis par l'UE, qui fait l'objet de plusieurs réserves de la République islamique. Rien n'a filtré depuis.
"La prochaine nouvelle" relative à ces négociations "dictera la direction des prix du pétrole", selon Stephen Schork.
(c) AFP