Le pétrole reprend son souffle, l'accord sur le nucléaire dans le viseur
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 0,13% à 92,20 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en septembre cédait quant à lui 0,09%, à 86,45 dollars.
La veille, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait sombré à 85,73 dollars, au plus bas depuis fin janvier.
"Le marché du pétrole peine à ignorer les craintes de récession, et il y a peu de chances que cela change bientôt", explique Stephen Brennock, analyste chez PVM.
En Europe et en Asie, des indicateurs économiques peu encourageants pèsent sur les perspectives de la demande en brut.
Au Royaume-Uni, l'inflation a dépassé 10% pour la première fois en 40 ans, minant le pouvoir d'achat des Britanniques.
Le marché surveille par ailleurs les négociations autour de l'accord sur le nucléaire iranien, qui permettrait au pays de reprendre ses exportations de pétrole.
L'Union européenne (UE) a dit examiner mardi la réponse de l'Iran à son compromis "final" sur le dossier nucléaire.
"Le marché semble se positionner pour la possibilité d'un accord, mais le risque est qu'en cas d'échec, les prix rebroussent chemin" et remontent vivement, prévient Warren Patterson, analyste chez ING.
Le nouveau secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a cependant voulu rassurer les marchés mercredi matin.
"La Chine est une source phénoménale de croissance", a-t-il assuré lors d'un interview avec Bloomberg TV.
"Nous n'avons pas encore vu la Chine rouvrir à cause de sa politique de zéro-Covid. Je pense que cela aura un effet marquant quand la Chine reprendra à son rythme normal", a-t-il ajouté.
(c) AFP