Londres: Les prix du pétrole refluaient nettement lundi, des données sur la consommation et la production industrielle en Chine laissant craindre une consommation en berne du premier importateur mondial de brut.
Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait
3,26% à
94,94 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en septembre cédait quant à lui
3,63%, à
88,65 dollars.
En juillet, les ventes de détail et la production industrielle en
Chine ont connu un ralentissement inattendu, en raison d'un rebond de Covid-19 et d'une crise dans l'immobilier qui ont lourdement pénalisé l'activité.
L'accès de faiblesse de l'économie chinoise "
pèse sur le pétrole, et il y a peu de chances d'un rebond à court terme", résume Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Il estime "
assez clair que la demande chinoise peu vigoureuse explique le déclin des prix du pétrole depuis juin".
Les marchés surveillent également les négociations autour de l'accord sur le nucléaire iranien, qui pourrait conduire à la fin des sanctions pour ce membre clef de l'
Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP).
Des obstacles demeurent, et l'
Iran réclame des "
assurances" sur certains points, selon un diplomate cité par l'agence officielle Irna.
"
Tant qu'un accord n'est pas signé, il ne faut rien prendre pour acquis", prévient Craig Erlam, analyste chez Oanda, qui prévoit cependant que la pression sur les
prix du pétrole s'intensifierait en cas de succès des négociations.
Après s'être envolés en début d'année alors que la demande reprenait avec la fin des confinements et le début de l'invasion de l'Ukraine par la
Russie, les cours ont cédé plus de
20% depuis début juin.
La flambée des prix au début de l'année a permis au géant pétrolier saoudien
Aramco de dégager un bénéfice record de 48,4 milliards de dollars au deuxième trimestre, a-t-il annoncé dimanche.
(c) AFPCommenter Le pétrole recule après des données décevantes en Chine
Communauté prix du baril
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