Le pétrole fait du surplace, plombé par les craintes de récession
Vers 09H00 GMT (11H00 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre grappillait 0,48% à 94,57 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en septembre prenait quant à lui 0,38%, à 88,88 dollars.
Le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. reste toutefois en hausse de plus de 21% sur l'année et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. américain de plus de 18%.
"La perspective d'une baisse de la demande dans un contexte de ralentissement économique mondial est au coeur de ce repli", poursuit M. Brennock.
Pour l'analyste, "les signaux d'alarme pour l'économie mondiale se sont multipliés".
La Banque d'Angleterre a annoncé jeudi qu'elle prévoyait que le Royaume-Uni entrerait en récession pour plus d'un an dès fin 2022. Un "sombre pronostic" intervenu alors que la Banque annonçait sa plus forte hausse des taux d'intérêt depuis 1995.
Aux États-Unis, les inscriptions au chômage sont reparties à la hausse au cours de la dernière semaine de juillet, la moyenne sur quatre semaines grimpant même à son plus haut niveau depuis novembre, selon des premières données qui précèdent le rapport officiel publié vendredi après midi.
Les craintes pour l'économie mondiale sont telles que les cours ont fait abstraction "de la hausse négligeable de l'offre" de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) mercredi, rappelle Han Tan, analyste chez Exinity.
Le cartel a consenti à une augmentation de son volume total de production d'à peine 100.000 barils par jour pour septembre, une goutte d'eau pour le marché.
Elle "équivaut à seulement 0,1% de la demande mondiale de pétrole", estime Stephen Brennock.
"L'augmentation des stocks de brut américains a renforcé l'idée que la demande de pétrole dans la plus grande économie du monde est en recul", ajoute Han Tan, "tandis que la reprise fragile de la Chine assombrit davantage les perspectives du pétrole".
(c) AFP